Ce samedi 28 janvier 2012 le Centre culturel Arabe en Pays de Liège et le Comité de Vigilance pour la démocratie en Tunisie célébraient le 1er anniversaire des révoltes arabes en organisant une journée de réflexion sur la thématique « Un an après, vers quelles démocraties ?"
Concerts, projections de film, expositions et débats contradictoires étaient proposés au public pour approcher la complexité de ce printemps arabe toujours en cours…
Soucieux de soutenir et de faire connaître l’effervescence du débat démocratique autour de ces pays dont les citoyens s’exposent pour vivre dans la dignité et la paix, j’avais accepté d’être le modérateur d’une table ronde qui devait rassembler Radhia Nasraoui, Fathi Chamki et Pierre Piccinin. Ces spécialistes du monde arabe étaient invités à échanger leurs points de vue sur le bilan des mouvements de révolte et leurs aspirations démocratiques.
Deux jours avant l'activité, les organisateurs m'ont annoncé que, pour des raisons indépendantes de leur volonté, deux intervenants en provenance de Tunis étaient empêchés: Radhia Nasraoui et Fathi Chamkhi. Or, à mes yeux, leur intervention était essentielle non seulement à la compréhension des évènements mais surtout à l'équilibre des sensibilités au sein du panel. Considérant que les conditions sous lesquelles j'avais décidé de modérer ce débat n'étaient plus réunies, j'ai indiqué que je préférais être délié de tout engagement.
Cela n'entame toutefois en rien ma sympathie pour les organisateurs. Mes convictions en faveur de la nécessité de poursuive la marche vers la démocratie dans le monde arabe restent également entières tout comme ma détermination à agir pour solidariser les Liégeois avec les peuples de la rive Sud de la Méditerranée et du Moyen-Orient.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire